Retour au Congo, à l'époque coloniale belge...1897. Léo Dover, jeune journaliste belge, s’est toujours montré un ardent défenseur de la politique coloniale du roi Léopold II. Mais, le jour où il découvre la lettre d’une religieuse dénonçant les atrocités commises au Congo, ses convictions vacillent. Dès lors, il se lance dans une course haletante à la vérité.
Servie par une écriture limpide et un sens du récit percutant, cette fresque romanesque dans la lignée d’Alexandre Dumas explore sans concession les zones d’ombre de la période coloniale et met en scène un héros confronté autant à des puissances occultes qu’à ses démons intérieurs.
Ce roman historique, véritable coup de maître, évoque avec maestria le plus terrible scandale de l’histoire de la Belgique ! Il fera date.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "C’est [...] avec un art consommé de l’écriture apocryphe que Godfroid lève le rideau sur la tragédie qu’il va dérouler sous nos yeux. Le pacte – périlleux mais tellement stimulant pour l’imaginaire – qui lie vérité et fiction se noue d’emblée, avec une aisance déconcertante."
(Frédéric Saenen, culture.ulg.ac.be)- "Leçon de journalisme, leçon d’histoire, le livre est d’abord un roman, avec une intrigue, un suspense, un dénouement inattendu."
(Colette Braeckman, Le Soir)- "Marcel-Sylvain Godfroid a passé des mois à se documenter soigneusement pour écrire son livre. Le résultat est là : il nous plonge dans le monde du journalisme, mais aussi dans l’histoire coloniale au travers d’un ouvrage qui se révèle passionnant dès la première page et dont l’écriture séduit d’emblée le lecteur. À dévorer jusqu’à la fin."
(René Danloy, L'Avenir, 09/10/2103)A PROPOS DE L'AUTEUR
Dès son enfance, alors qu'il se faisait remarquer pour son manque de discipline à l'école,
Marcel-Sylvain Godfroid a entretenu une passion pour l'histoire et la littérature. Dans les années 1960, il réalise quelques courts métrages, avant de décliner un poste de rédacteur au journal
L’Avenir du Luxembourg. Il fait ses débuts dans le monde de l'édition en entrant chez Dupuis et multiplie en parallèle les reportages aux quatre coins de la planète.
EXTRAIT
Ce n'était pas la canicule qui couvrait Léo Dover de sueur, c'étaient les hennissements de terreur, les sifflements du fouet et le vacarme des fers crépitant d'étincelles sur la brique luisante de purin. Depuis qu'il était revenu en Belgique, ses nuits étaient hantées par des chevaux échevelés et piaffants, à la robe blanche d'écume, traversée de longues estafilades écarlates.
Il se retourna entre les draps moites en comptant les heures égrenées par le carillon Westminster dans le salon de sa logeuse : quatre heures et demie. Aucun espoir de se rendormir, il ne lui restait plus qu'à attendre la délivrance de l'aube. Un casque d'acier comprimait ses tempes ; cette migraine allait lui gâcher la matinée, avant de s'évanouir tout aussi mystérieusement.