Résumé
En cette fin de siècle, nous assistons à une profonde remise en question des valeurs jugées, hier encore, essentielles et incontestables. Les arts « plastiques » n'échappent pas à cette volonté de liberté, de renouvellement, et d'intense besoin de spiritualité.Si la révolution industrielle marque l'avènement d'un incontestable progrès, dans bien des domaines, en revanche, cette notion de modernité - que l'on a voulu appliquer méthodiquement à l'art - rend aujourd'hui sa faillite évidente. Jamais un siècle ne se sera autant singularisé à vouloir détruire, avec fanatisme, aveuglement et intolérance, son héritage pictural. Mais, sans doute jamais aussi, n'avons-nous assisté, dans des sociétés démocratiques, à un tel décalage entre les aspirations artistiques des peuples et ce qu'on leur impose. Le public est devenu, pour la première fois dans l'histoire de l'art, tout à la fois l'otage et le banquier d'un nouvel art officiel.Pendant près de vingt ans, Hervé Sérane a dirigé une galerie au cœur de Paris. Il révèle ici à quel point l'idée de modernité, projetée dans l'art, a servi en réalité à institutionnaliser toute forme de nouveauté décrétée, sciemment programmée à des fins mercantiles, grâce à une stratégie faite de manipulations et de légendes mensongères.
Caractéristiques
Editeur : FeniXX réédition numérique
Publication : 1 janvier 1997
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 81,2 Mo (PDF)
Code(s) CLIL : 3668, 3667
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782307540892