Suivons l’auteur méditant, cherchant sa voie et ce qui sera sa méthode, face aux horizons infinis de son plateau natal. Suivons-le dans ses pérégrinations de jeunesse, dans cette Toscane surtout, qui tient une si grande place dans son cœur, réfléchissant sur le rôle du paysage dans la vie intérieure, approfondissant son expérience personnelle au contact de contemporains tels Valery Larbaud, Jean-Richard Bloch, Benjamin Crémieux ou Augustin Renaudet, d’aînés enfin qui pouvaient lui donner des nouvelles directes de l’époque romantique. « Ses amis et disciples, écrit Robert Minder dans sa préface, retrouveront les figures et paysages aimés : le Limousin natal, un peu d’Auvergne, le Périgord, la Bourgogne, le Dauphiné. Les voix amies se répondent : Massillon, Chateaubriand et Sainte-Beuve — Sainte-Beuve et Michelet — Stendhal et Berlioz — et Balzac et Rousseau et Joubert — les Goncourt, Giraudoux... Tous ils parlent sur le ton qui est celui d’André Monglond lui-même : un « mezza voce », dont la justesse, les agiles sinuosités et les rêveries profondes retentissent longtemps dans la mémoire. »