Ghassan Salamé est professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris. Né au Liban en 1951, il est titulaire d'un doctorat en lettres, d'un doctorat en sciences politiques et d'un DEA en droit. Sa carrière universitaire l'a conduit à l'université Saint-Joseph de Beyrouth (1978-1985), ainsi qu'à l'American University of Beirut (1982-1985) et à l'université Paris I (1985-87), puis au CNRS (1986-2004) et à Sciences-Po ( comme directeur d'études à partir de 1988, puis comme professeur des universités depuis 2004). De 2000 à 2003, Ghassan Salamé a été ministre de la Culture de la République libanaise, ainsi que président du Comité d'organisation du Sommet arabe (mars 2002) et du Sommet de la Francophonie (octobre 2002). Il a ensuite été nommé conseiller politique de la Mission de l'ONU à Bagdad (Juin-Octobre 2003), puis conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU (2003-2006).Ghassan Salamé est à présent membre du conseil d'administration des organismes, groupes et instituts suivants : l'International Peace Academy (New York ), The Institute for Peace Studies (Le Caire), The International Crisis Group (Bruxelles), la Bibliotheca Alexandrina (Alexandrie), ainsi que le High Level Group for the Community of Democracies (Washington), le Collège des personnalités qualifiées de la Fondation Wilmotte , et le Club de Monaco, sans oublier The Institute for Peace Studies (Le Caire), et The International Crisis Group (Bruxelles). Par ailleurs, Ghassan Salamé est Chevalier de la Légion d'honneur, et a obtenu la médaille Vermeil de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre. Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont, entre autres, Quand l'Amérique refait le monde (Fayard, 2005), Appels d'empire : ingérences et résistances à l'âge de la mondialisation (Fayard, 1996), Démocraties sans démocrates : politiques d'ouverture dans le monde musulman (Fayard, 1994) - tous traduits dans plusieurs langues. Ses contributions ont paru dans un certain nombre de périodiques, dont Foreign Policy et The Middle East Journal, mais aussi la Revue française de science politique, Politique étrangère, et Al-Mustakbal al-Arabi.photo : © Agnès Fontaine