« Une petite paysanne » qui devient une grande religieuse, supérieure dans sa communauté, parce que plus « religieuse » que les autres. Fondatrice par accident, afin de rester « religieuse » et de sauver la vie religieuse de ses compagnes, pour qu’ensemble on puisse mieux travailler au salut du prochain. Le Seigneur n’a pas besoin des hommes, mais il a besoin de saints authentiques, pour continuer l’œuvre rédemptrice de l’unique Sauveur à travers les générations humaines. Thérèse de Sablières n’eut jamais qu’une ambition : à son service, être toute religieuse. Elle y mettra le prix voulu. C’est là toute son histoire... l’histoire d’une grande humble. Humilité priante ou prière humble. Pas d’autres bagages pour cheminer dans l’inconnu que d’autres voudront définir à leur guise et profit. L’humilité et la prière déjoueront tous les plans contradictoires, pour aboutir à l’établissement d’une congrégation eucharistique et apostolique – comme à la béatification de celle qui fut l’instrument du Maître. « Cette femme simple et droite, s’affrontant aux limites et aux contradictions d’un entourage tissé de préjugés et de conformisme, elle est, par anticipation, femme d’aujourd’hui. Le profil de sa vie apparaît comme une illustration du décret conciliaire « Perfectae caritatis ». Voici donc un guide, pour quiconque cherche le renouvellement de la vie religieuse dans le sens voulu par l’Église. »