1983 : centenaire de la naissance de Joseph Dezitter« Je suis réduit à l'inaction, alors que j'avais tant de choses à réaliser. Mais, ici-bas, qui se réalise complètement ? La Flandre, quelle.. »C'est sur cette phrase inachevée, crayonnée sur un morceau de papier, que Joseph Dezitter quitte la terre de Flandre le 17 août 1957. Elle perdait, ce jour-là, l'un de ses fils les plus fidèles.Né à Bollezeele, le 29 novembre 1883, Joseph Dezitter passe son enfance dans l'atelier de son père, ébéniste d'art, et c'est naturellement, qu'il suit les cours des écoles de peinture et de sculpture de Bruxelles et de Gand, puis de celles des « Beaux-Arts » de Lille.La Flandre est le sujet qu'il a traité avec le plus de bonheur, mélange de mysticisme et de réalisme propre au peuple flamand. Artisan-artiste, il est l'auteur de trois ouvrages très recherchés par les bibliophiles : « Nos derniers moulins », « Les maisons rustiques », « Les chapelles rustiques de Flandre ». « L'âme flamande à Bergues Saint-Winoc », publié après sa mort, est calligraphié par Joseph Dezitter comme « Bourbourg et son église ».