— Te voilà, me dit mon père, en âge de voyager : je mets à ta disposition une somme assez rondelette, choisis toi-même ton itinéraire et un compagnon sérieux. Je fus enthousiasmé, car rien ne pouvait mieux répondre à mes désirs. J’écrivis sans retard à un de nos amis, pour le prier de se joindre à moi. Cet ami, du nom de Maurice, était plus âgé de quelques années et avait déjà parcouru la Suisse. Cela tranquillisa ma mère, qui ne donnait qu’à regret son consentement.

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIX^e siècle.