Edition enrichie (présentation, notes, appendices, chronologie et biblioggraphie)
Lorsque Baudelaire publie Les Paradis artificiels en 1860, l’expérience du hachisch n’a guère été pour lui qu’une curiosité passagère, quand l’opium, au contraire, accompagne depuis longtemps le traitement de ses souffrances. Le Poème du hachisch précède donc, dans les Paradis, Un mangeur d’opium, recomposition assez libre des Confessions d’un opiomane anglais de Thomas De Quincey, où Baudelaire a tenté de fondre ses « sensations personnelles avec les opinions de l’auteur original ».
Le livre fut jugé extravagant et immoral. On aurait tort pourtant d’y lire une apologie de la drogue – et l’adjectif artificiels a sa pleine valeur de dénigrement. Car s’ils transcrivent des expériences, les Paradis touchent à la quête de l’infini : art poétique dissimulé, traité moral marqué d’anecdotes, ils sont la clef d’un monde où la volonté et la volupté entrent en concurrence pour que finalement triomphe une lumière supérieure qui refuse l’abandon trop facile à de fantasmagoriques jouissances. Et c’est le livre d’une poésie fondatrice.
Edition de Jean-Luc Steinmetz.
Editeur : Le Livre de Poche
Publication : 18 juin 2012
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Contenu(s) : ePub
Protection(s) : DRM (ePub)
Taille(s) : 2,18 Mo (ePub)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3436, 3633
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782253158691
EAN13 (papier) : 9782253014386
0,99 €
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