Dans un style imagé, teinté de poésie, l’auteur nous fait connaître Danielle, Rafaël, et... Andréa. Ces personnages nous deviennent immédiatement familiers, et nous attendons — avec une curiosité piquée au vif — ce qu’il en adviendra d’une intrigue vieille comme l’humanité. Car si Andréa fait venir Danielle sous son toit pour instruire sa fille, elle n’a pas la moindre intention de lui donner son fils. Rafaël, cependant, reçoit le choc d’un amour profond qui, toutefois, n’aura pas la conclusion redoutée par sa mère, à cause d’un événement aussi inattendu que péremptoire. Danielle sera peut-être qualifiée « d’illuminée » par quelques uns mais, ainsi que le constate Marcel Berger « les préoccupations ésotériques de l’héroïne confèrent à l’œuvre une certaine originalité ». Aux toutes dernières pages du récit d’ailleurs, nous assistons à un dénouement émouvant et, imprévu, oh combien !