Résumé
Dans « La forêt secrète », une bestiole pond dans le corps d'une autre bête plus grosse qu'elle. Pas n'importe où, pourtant. Là ! À l'endroit exact où, génération après génération, les mêmes œufs ont éclos, pour donner vie à des larves qui, peu à peu et inlassablement, ont creusé le corps de leur victime. Pas complètement, toutefois. Les larves, mues par un instinct de conservation, ont respecté, jusqu'au bout, les organes vitaux de leur garde-manger naturel. Ainsi, une chenille de papillon de nuit a été terrassée par une guêpe ichneumon. Dans son ventre, une petite chenille de guêpe ; et, demain, sous les feuilles humides du sol printanier, vous ramasserez une chrysalide toute légère, d'où sortira, après avoir percé ses parois, un insecte à la taille fine, aux antennes graciles, à l'abdomen couleur feu, qui s'envolera bientôt pondre dans une autre chenille, qui ne deviendra jamais papillon. Ce n'est là qu'une page de la vie des bêtes de « La forêt secrète », monde étrange, où des scarabées découpent et collent leur nid de feuilles, où les fourmis, par milliers, se font la guerre entre deux tiges de lierre terrestre. Univers encore à explorer, avec sa république des nids des cimes et du sol, peuplés de créatures de toutes plumes et de tous chants ; monde curieux où se côtoient tendres et violents, espiègles et peureux, bêtes de l'ombre et de la lumière, peuple étrange de « La forêt secrète »
Auteur
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La vie de René Hausman aurait peut-être été toute autre s'il n'avait croisé le chemin de Raymond Macherot à 18 ans. Le créateur de « Sybilline » l'encourage à se lancer dans le dessin et le présente à Yvan Delporte qui l'intègre à l'équipe du journal Spirou, dont il est alors rédacteur en chef. Hausman y fait son trou, avant que le destin ne l'oriente vers le domaine du dessin animalier. Un jour de 1958, il réalise une illustration d'animal pour le Spirou, puis une autre, puis des centaines, à la demande de l'éditeur qui, impressionné, veut en imprimer des recueils. Hausman reviendra néanmoins à la BD au début des années 80. Après un passage par l'érotisme, les scénarios de Pierre Dubois lui permettent de concilier le récit d'aventures avec ses merveilleuses représentations de la nature. Une veine qu'il creuse également à la demande de Yann, qui lui écrit « Les trois cheveux blancs » et « Le prince des écureuils », dans la collection Aire Libre de Dupuis. C'est ensuite à Michel Rodrigue de mettre à contribution son talent, en lui demandant d'illustrer ses livres pour enfants « La grande tambouille » ou encore « Le chat qui courait sur les toits », récit Signé au Lombard, où conte et bestiaire animalier se rejoignent sous son pinceau. Dans "Mémoires d'un pinceau", Nathalie Troquette lui consacre une magnifique monographie, illustrant l'importance de son oeuvre. Ce qui n'empêche pas pour autant René Hausman de continuer à dessiner, puisqu'on le retrouve dans "Capitaine Trèfle" avec son comparse Pierre Dubois au scénario, aux Éditions du Lombard.
Caractéristiques
Editeur : FeniXX réédition numérique
Publication : 1 janvier 1964
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 88,8 Mo (PDF)
Code(s) CLIL : 3744, 3722
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782307399971