J’ai tenté d’écrire ce petit livre, parce que je n’ai jamais oublié la leçon de morale que j’ai reçue lorsque j’étais écolier, il y a bien longtemps déjà. De mon temps, on cultivait la vertu. Cette morale nous enseignait à faire le bien et à fuir le mal. Elle nous apprenait également que tous les hommes sont égaux en droits, et que le respect de l’homme est le principe de toute liberté. Aujourd’hui, cette science n’est plus enseignée dans les écoles, c’est bien dommage. Nos maîtres d’aujourd’hui, nos gouvernants, se disant populaires, utilisent l’hypocrisie, la pratique du mensonge et de la fraude pour arriver à leurs fins. Puis, ensuite, vient l’oppression et la tyranie. Je vois, dans l’histoire naturelle, l’existence d’une partie des créatures reposer sur la perte de l’autre. Il y a despotisme dans le pouvoir, avilissement dans la soumission. Un proverbe dit « Les morts vont vite ». En effet, aujourd’hui, les vivants pensent davantage du moment présent et de leur avenir, que du passé. Ces vivants oublient que des centaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants, sont morts pour que nos races et les races futures vivent en paix. « Pauvres mortels, maudissez le hasard qui vous appela du néant pour vous conduire sur la scène d’un monde où vous ne trouvez que misère, la mort, et un tombeau pour récompense ».