600 000 personnes se marient chaque année, elles s’interrogent sur les mérites de la séparation de biens. Pareillement, chaque année, bon nombre de gens mariés s’interrogent eux aussi. Jusqu’à ce jour, aucune réponse précise à leur portée ne leur était proposée. François Boularan vient de combler cette lacune. Ses travaux ont toujours été salués comme empreints de simplicité et de réalisme. Il sait intéresser le profane. Il a l’art de démythifier les sujets les plus arides. Son livre est tout particulièrement documenté, puisqu’il se base — en sachant rester intéressant — sur l’histoire de notre droit, et sur le droit étranger pour étayer son argumentation. Il démontre que le régime de la séparation de biens est — le plus souvent — une grave erreur, principalement pour la femme, sans pour autant permettre d’échapper aux créanciers. Toujours avec humour, il explique quelle est la part de la mode dans cette affaire. Très objectivement, il admet que, dans certains cas – beaucoup plus limités qu’on ne le croit souvent - l’adoption du régime de la séparation de biens peut être raison. Rien de comparable n’existe en ce domaine ; le profane peut enfin pénétrer tous les secrets du régime de la séparation de biens.