Il est des hommes, rares, qui ont la vocation des sommets, des abîmes, et des déserts spirituels. La vie du Christ est celle d’un voyageur, telle aussi celle de ses serviteurs les plus absolus. Le Frère Louis aura été de ceux-là, qui auront franchi les mers, donné le pain, le logement et le manteau, travaillé dans les mines, sacrifié son temps et sa vie aux besoins des autres hommes, parce que simplement l’appel d’un amour total était en eux. Cette richesse transcendante de celui qui est parfaitement pauvre, est, en dernier recours, de posséder Dieu seul, d’avoir perdu pied à tout lui-même. Petit Frère de Jésus, aucun nom ne va mieux à celui qui a été le Frère de tous.