Résumé
Avis de tempête sur le palais du Luxembourg. En avril 1998, Lionel Jospin qualifie le Sénat d’« anomalie parmi les démocraties ». Depuis, la Chambre haute est au cœur d’une incroyable tourmente politique. La voici accusée – au choix – d’absolutisme, de cécité, d’immobilisme ou de gâtisme. C’est oublier que le Sénat n’est pas l’Assemblée nationale, qu’il représente le seul contre-pouvoir institutionnel de notre pays, et qu’il est l’émanation la plus fidèle de la province française. S’il n’était plus composé de parlementaires élus, notamment, par les conseillers municipaux, le Sénat se transformerait aussitôt en pâle clone de l’Assemblée nationale. Il n’y perdrait pas seulement son identité, mais aussi son utilité. C’est contre cette « modification transgénique » que s’élève Jean Cluzel, farouche défenseur du bicamérisme.
Auteur
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Né à Moulins (Allier), en 1923, Jean Cluzel a consacré sa vie au service du Bourbonnais, selon le titre de son premier livre, paru en 1970. Conseiller général, de 1967 à 1992. Président de l'Assemblée départementale, de 1970 à 1976 (sous la loi du 10 août 1871), et de 1985 à 1992 (sous celle du 2 mars 1982). Sénateur depuis 1971. Auteur de plusieurs ouvrages de droit public. Au nom de la Commission des Finances du Sénat, il a présenté de nombreux rapports sur la presse et l'audiovisuel. En décembre 1991, il a succédé à l'économiste Jean Fourastié, à l'Académie des Sciences morales et politiques.
Caractéristiques
Editeur : (L'Archipel) réédition numérique FeniXX
Publication : 1 janvier 1999
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 348 ko (ePub)
Code(s) CLIL : 3442, 3435
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782809821796