Mattéo Tavera écrivit cet ouvrage sous forme de lettres aux lecteurs, qu’il tutoie, afin de donner un ton fraternel à ses missives. Son sujet d’études est l’échange d’électricité naturelle entre le ciel et la terre. Les êtres vivants sont chargés d’une mission sacrée : un rôle de médiateur, assurant une circulation permanente des courants telluriques et des courants de conduction. Or, la destruction de la nature, et de certaines espèces animales et végétales, la vie artificielle des Occidentaux, réduisent ces fonctions d’échange, si vitales pour la survie de la planète. En refusant d’observer les grandes lois naturelles, les hommes préparent, en quelque sorte, des « pannes » d’électricité naturelle, qui ne pourront se réparer du jour au lendemain, et qui perturberont gravement le champ électro-magnétique planétaire indispensable à toute vie. De ses observations et expériences scientifiques — et d’amoureux de la nature —, il tire de riches enseignements pour l’agriculture, l’entretien de sols, l’habitat, et même l’habillement de l’homme qui se trouve entre terre et ciel et qui, bien souvent, ne joue plus son rôle d’émetteur-récepteur. Cette édition comporte, en postface, des extraits de la correspondance de l’auteur avec son ami et collaborateur André Louis, qui avait fondé avec lui l’association « Nature et progrès » cinq ans avant la parution de la Mission sacrée.