Paris, le 13 mars 1861. En présence du couple impérial et d’un public prestigieux, composé de tout ce que la Capitale compte de gens influents de la politique et des arts, le compositeur allemand Richard Wagner, est ému d’assister à la création de son œuvre : Tannhäuser. Mais en guise de consécration, la soirée est un désastre. Les chanteurs et l’orchestre sont hués, Wagner lui-même est pris à parti et insulté. Dès le lendemain, la presse musicale s’acharne de plus belle sur le compositeur et Tannhäuser est bientôt retiré de l’affiche. Tout aurait pu en rester là.
Mais quelques jours plus tard, sous la plume de Charles Baudelaire, paraît une défense aussi brillante qu’inattendue. Est-ce parce qu’il est lui-même poète que Baudelaire est touché par Wagner et se met ainsi en tête de lui rendre justice ? Est-ce sa « méconnaissance » technique de la musique qui, par une sorte de malentendu, la lui aurait rendue intelligible ? Ou simplement que chacun aime spontanément ce qui lui ressemble, et porte sans le savoir dans son propre cœur les qualités qu’il reconnaît aux autres. Dans Richard Wagner et Tannhäuser à Paris, Baudelaire livre ainsi l’exploration la plus éloquente de lui-même, en même temps qu’il ouvre définitivement la voie à la musique de Wagner en France…
Editeur : Fayard/Mille et une nuits
Publication : 20 février 2013
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Contenu(s) : ePub
Protection(s) : DRM (ePub)
Taille(s) : 636 ko (ePub)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3436
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782755505252
EAN13 (papier) : 9782755507003