Combien dure un instant ? C'est juste le temps suffisant pour convoquer les Bleus de Michel Platini, Mike Tyson, Rafael Nadal et d'autres. Le point commun de ces champions est d'avoir connu, par un jour de disgrâce sportive, des désastres grandioses...

Au travers d'exemples célèbres, Les perdants magnifiés propose une analyse décalée, tendre et acerbe de l'échec, cet enfant non désiré.
Parce que ces déroutes sportives sont ancrées dans l'inconscient collectif, autant que dans l'imaginaire populaire, et parce que nous avons tous connu ce sentiment qu'est la défaite, ces anges déchus sont particulièrement proches de nous... Leurs blessures, leurs doutes et leurs questionnements sont les mêmes que les nôtres : que faire d'un échec ? Est-il un remède, ou bien un poison ? Comment vivre ce qui relève d'un hasard aveugle et qui assigne le succès ou l'insuccès ?

De flash-back en plongées rétrospectives au coeur de matchs ou de courses célèbres, cet ouvrage évoque les bouleversements que cet impôt sur l'infortune, durement payé, engendre inévitablement.

En mettant en parallèle les sentiments du champion et ceux du spectateur, cet essai démontre, par un étrange paradoxe, que si certaines victoires n'ont aucune valeur, certaines défaites sont inestimables.


Olivier Rodriguez est né en 1973 à Limoges. Il partage son enfance entre le foot, l'athlétisme, la pêche à la truite, le cinéma, la philosophie et la musique. Ce passionné de sport, de performance et d'écriture, est repéré par le site d'information Atlantico qui lui demande de rédiger des éditos, en plus de son activité de préparateur physique du HAC sous la direction de Paul Le Guen.

Il signe avec Les perdants magnifiés son premier ouvrage.