Le patriarche Mal-Aimé nous fait découvrir le personnage de Samvoosa, un vieil homme laid et alcoolique rejeté par les habitants de sa ville pour ses pratiques obscures. Cependant, une question anime ces derniers : la sorcellerie est-elle une superstition, ou une réalité absolue ? Réflexion faite, l’auteur insinue que cette croyance ancrée dans l’opinion publique est valable dans la tête de celui qui la voit avec les yeux de la foi.
Dans La grimpeuse des falaises, alors qu’une femme blanche arrive dans la grande métropole de Gondwana, elle commence à sympathiser avec sa belle-mère, une maman âgée issue de la brousse africaine. Au-delà des différences dues à leurs ethnies, leurs cultures et leurs classes sociales, elles se retrouvent bientôt liées par le sort. Parviendront-elles à conserver ce lien d’harmonie, cette sollicitude qui les unit ? Réussiront-elles à éclairer les grands de ce monde, pour renforcer les relations fraternelles entre les États ?
Dans un appel patriotique lancé aux tenants du pouvoir de ce pays idyllique qu’est le Gondwana, l’auteur plaide pour un État de droit, pour une nation forte et prospère, fondée sur l’amour de son prochain et bannissant la cupidité, l’injustice, l’impunité ou encore la tyrannie.


Né en 1957 à Bosobe, en République démocratique du Congo, Adolphe Boyimbu Medelh la Bobleze vit à Kinshasa depuis une vingtaine d’années. Dès l’école primaire, il se passionne pour la lecture et les fables de La Fontaine. Au cours de ses études de lettres, il s’intéresse aux classiques de la littérature française et se met à rédiger ses réflexions sur des sujets divers : faits de société, récits sérieux ou amusants noircissent alors les pages de son carnet. Il exerce à ce jour comme professeur de français. Marié et père de quatre enfants, il nous livre à présent un recueil de deux nouvelles : Le patriarche Mal-Aimé et La grimpeuse des falaises.