« Notre professeur Tournesol recherche fibres et pollens dans les échantillons, la signature géographique de l’héroïne, et trouve :
— De la Libanaise de la plaine de la Bekaa, sans doute, il faudra vérifier !
— Docteur, je vous promets que d’ici peu je vous ramène le reste, j’en fais une affaire personnelle, comme mon Patron !
— Chez vous les flics, vous en faites trop souvent une affaire personnelle, de vos enquêtes, et c’est ce qui vous perd. Tenez, j’ai encore un suicide de policier cette semaine, sanctionné par sa hiérarchie parce qu’il ne remplissait pas les quotas. Alors, le beau revolver dont il était si fier devant ses gosses, il s’en est servi pour autre chose qu’à rendre le monde meilleur. Vous ne viderez pas la mer avec une cuiller, Inspecteur. Il n’y a donc pas de cours de philosophie dans vos écoles de Police ? »

Chef de l’institut médico-légal de Paris, Pierre se sent particulièrement visé par les propos de Rudigon, le médecin du laboratoire de toxicologie. Lui qui avait choisi ce poste bien tranquille pour éviter des enquêtes de police, il se retrouve embarqué bien malgré lui dans un meurtre mystérieux qu’il va falloir élucider, s’il veut éviter que cette histoire sordide se retourne contre lui...
Découvrez un livre surprenant où se mêlent morts et vivants, dans une danse macabre faite de cadavres, de drogue, de proxénétisme et d’amours contrariées, sincères ou vénales.


Camille Siaudeau voit le jour en 1952 à Beaurepaire, en Vendée. Titulaire d’un bac littéraire obtenu au pensionnat Saint-Gabriel de Saint-Laurent-sur-Sèvre, il oublie bien vite les préceptes de cet établissement trop catholique à son goût et entre en faculté de lettres, puis de droit, à Nantes en 1972. Il passe avec succès le concours d’inspecteur de police. Suivant ses affectations, il est nommé tour à tour à l’Institut médico-légal de Paris, au 36 quai des Orfèvres. Après bien des vicissitudes, il termine sa carrière au commissariat des Sables-d’Olonne.
Retraité depuis 2002, il passe son temps libre à écrire des romans inspirés de son vécu policier, comme Z comme zombies et Salades de mer aux Sables-d’Olonne. Coup de froid sur la morgue est lui aussi rédigé dans un style cher à l’auteur : l’hyperréalisme.