Morterolles, 8 août 2004« Et les cloches de l'église qui ne sonnent plus. Il me semble pourtant les entendre, parfois, au bout de mon silence. Quelle heure est-il exactement ? J'ai dîné seul sur la terrasse. Christiane m'avait laissé des blinis et du saumon. J'ai bu de la vodka et je me demandais : quelle heure est-il dans ma vie ? Sur cette terrasse abritée par le tilleul, les derniers beaux soirs remontent à lui. Tous les étés de sa jeunesse ici se confondent maintenant avec le temps qui passe. »« Sevran a du style, du rythme, une langueur qui flirte entre fanfare et mélancolie. »Pierre Vavasseur, Le Parisien
« Des pages magistrales, les mots les plus justes pour dire l'absence. »
Richard Cannavo, Le Nouvel Observateur
« Des bonheurs d'écriture à toutes les pages. »
Gilles Pudlowski, Le Point
« Abrupt, choquant, outrancier, péremptoire, mais authentique et toujours juste. Sevran s'inscrit dans la lignée de ses idoles littéraires: Berl, Jouhandeau, Chardonne, Léautaud. »
Hugo Marsan, Le Monde