Elle a vécu dans la souffrance depuis son enfance. On pourrait caractériser son problème comme étant celui du trouble de l’attachement. Le mal qui l’envahit l’amènera, peut-être, à « dé-cou-vrir » son salut. Cette femme, comme toute personne, n’arrêtera jamais de parler, même dans le mutisme. Car, en fait, le silence n’existe pas. Une vieille question philosophique se pose : la parole vient-elle avant la pensée ou la pensée amène-t-elle la parole ? Ce roman est inspiré de réalités. Il est un témoignage des épreuves que vivent des personnes qui souffrent d’angoisse et d’anxiété, de désespoirs et d’espoirs, où le dialogue, aussi anarchique qu’il puisse être, est constant. Un bébé regarde les personnes et le petit monde autour de lui. Ce bébé, qui devient un enfant, observe ensuite le grand monde qui l’englobe, avant de tenter de comprendre son propre monde. S’il est fortuné, il recevra de la vie des bonbons et quelques cailloux. Hélas, comme la plupart, ce seront des cailloux et quelques bonbons ; peut-être même rien que des cailloux.