Dans nos rela­tions, nous pri­vi­lé­gions géné­ra­le­ment une forme de com­mu­ni­ca­tion dans laquel­le nous nous sen­tons à l'aise, évi­tant ainsi, par timi­di­té ou par crain­te de l'échec, d'autres for­mes en appa­ren­ce plus dif­fi­ci­les à maî­tri­ser. Cette limi­ta­tion volon­tai­re ­réduit la qua­li­té de nos rap­ports ­humains.

Devant une situa­tion dif­fi­ci­le, nous réagis­sons bien sou­vent par la fuite ou par l'agres­si­vi­té. Entre ces deux com­por­te­ments qui nui­sent ­autant l'un que l'autre à la bonne com­mu­ni­ca­tion se situe l'asser­ti­vi­té, une ­notion que l'on dési­gne plus fré­quem­ment sous le terme «affir­ma­tion de soi». L'asser­ti­vi­té a pour but de défi­nir clai­re­ment les situa­tions que nous déci­dons d'assu­mer et nous donne les ­moyens d'y faire face en nous inci­tant à expri­mer clai­re­ment ce que nous avons à dire.

Bien maî­tri­sée, l'asser­ti­vi­té nous per­met de:

- for­mu­ler sans crain­te des opi­nions ou des sou­haits, quel que soit notre inter­lo­cu­teur;

- dire «non» lors­que nous le ­jugeons oppor­tun;

- deman­der de l'aide dans une situa­tion dif­fi­ci­le;

- créer des rela­tions d'inti­mi­té avec les gens que nous ­aimons ou qui nous plai­sent.

En adop­tant un com­por­te­ment et un mode de com­mu­ni­ca­tion sus­cep­ti­bles de modi­fier la ­nature de vos échan­ges avec vos inter­lo­cu­teurs, vous vous sen­ti­rez plus ­libres avec eux. En accep­tant de pren­dre des ris­ques cal­cu­lés, vous pro­gres­se­rez rapi­de­ment et pour­rez acqué­rir une atti­tu­de asser­ti­ve qui influen­ce­ra posi­ti­ve­ment vos com­mu­ni­ca­tions et votre vie en géné­ral: l'aisan­ce est en effet, dans tous les types de rap­port, un fac­teur clé de réus­si­te, tant per­son­nel­le que pro­fes­sion­nel­le.