Résumé
Après avoir analysé l’idéologie de la postmodernité, j’en viens à l’examen de l’état de notre École publique. Ce n’est pas une question parmi d’autres, car l’Education nationale est ce qui est censé assurer l’instruction, et, donc, d’assurer le civisme des jeunes. La situation est, ici, très préoccupante : l’École est, depuis des années, sous la coupe des « pédagogistes », ces représentants de la postmodernité qui sont bien décidés à en finir avec la recherche de l’excellence que nous avons connue dans le passé. Ces « pédagogistes », disciples de Freinet et de Montessori, détestent ceux que l’on nomme les bons élèves. Ce sont des égalitaristes forcenés, que la baisse du niveau de l’enseignement ne gêne pas du tout et des ennemis farouches du cours magistral, cet instrument pédagogique qui a permis, jusqu’à leurs « réformes » catastrophiques, à des professeurs merveilleux de former des jeunes du même niveau d’excellence qu’eux. Depuis 1986 en particulier, notre École, malmenée par eux, ne cesse de s’enfoncer dans le marais de la médiocrité. La dernière réforme en date a allié de bonnes décisions à des mesures qui vont précipiter la chute. Il est grand temps de réagir. Le premier tome de cet essai sonnait l’alarme pour ce qui est de la société postmoderne en général, ce second tome le fait pour le fondement même de cette société, qui est sa capacité à produire des citoyens responsables par une instruction publique digne de ce nom.
Auteur
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Jacques PONNIER a suivi le cursus philosophique jusqu’à l’agrégation. Avant le concours, en tant que germaniste, on lui a demandé de publier une traduction de la thèse de Karl Marx : « Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et chez Epicure et Travaux préparatoires », avec introduction et notes, qui est parue chez Ducrot.
Considérée par Paul-Laurent Assoun comme la traduction de référence, elle existe encore chez Nizet. Ensuite, Jacques Ponnier a commencé à enseigner la philosophie dans le secondaire. Après une psychanalyse personnelle de dix ans, il a décidé de refaire des études universitaires à Paris VII, en psychopathologie fondamentale et psychanalyse, jusqu’à la thèse de doctorat, sous la direction du regretté Jean Laplanche, en 1997, sous le titre « Narcissisme et théorie de la séduction, à propos d’une lecture de Nietzsche ».
Admis huit ans par le Conseil National des Universités en philosophie et en psychologie (ce qui est très rare), Jacques Ponnier n’a pas eu l’heur d’être agréé par les commissions universitaires locales ! Il a donc poursuivi son enseignement au lycée, avec beaucoup de bonheur, et publié cinq autres ouvrages : « Nietzsche et la question du moi », qui ressaisit l’ensemble de la pensée de ce penseur et son évolution à partir de la question de l’identité personnelle, aux Presses universitaires de France en 2000, puis « Narcissisme et séduction », une réflexion sur le moi et l’idéal en psychanalyse, puis « Le temps et le moi », qui veut montrer que l’inconscient pensé par Freud contient la préoccupation philosophique du temps et de la mort, et enfin « L’Autre en question », où il règle ses comptes définitivement avec Lacan à travers une critique virulente de l’idée d’un autrui absolument Autre, chez Economica, respectivement en 2003, 2006 et 2010. Une nouvelle édition refondue et modifiée du livre sur Nietzsche est parue chez L’Harmattan (coll. Etudes psychanalytiques) en 2008.
Vont bientôt être publiés deux autres livres : « La spirale du regard », une étude sur le trajet qui mène de la séduction à l’éthique en passant par l’exhibitionnisme, et « Adler et Freud, histoire d’un malentendu ? », un parcours des textes mettant en jeu la célèbre rivalité et tentant de la lire à la lumière de la question du narcissisme.
Auteur(s) : Jacques Ponnier
Caractéristiques
Auteur(s) : Jacques Ponnier
Publication : 12 mai 2021
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 1,14 Mo (ePub)
Code(s) CLIL : 3080, 3126
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9791026282754