En 1896, Pierre, jeune instituteur d’esprit curieux et d’humeur vagabonde, s’engage dans un régiment colonial en garnison à Alger. Au cours des trois années passées au service, Pierre apprécie ce pays neuf, son climat, s’attache à ses habitants, à ses coutumes et son service terminé, obtient un poste d’instituteur. Au long des mois qui s’écoulent, Pierre apprend à connaître les femmes et nourrit une admiration soutenue pour la jeune Djamila. Au retour d’une fête organisée par le Directeurs de l’Ecole Normale d’Alger et le Caïd du village, Pierre, trompé par la nuit, s’égare et fait une chute malencontreuse qui l’oblige à attendre le jour. Djamila en fuite était là. Les deux jeunes gens parlent, s’expliquent, essaient de se comprendre. Pierre élabore le plan d’un bel avenir. Ils conviennent d’un rendez-vous où la mère de Pierre irait chercher la jeune fille car il ne fallait pas qu’elle se laisse voir à visage découvert avec un « Roumi ». Mais Djamila n’était pas au refuge indiqué. Et c’est dans cette atmosphère d’angoisse que se poursuit ce récit passionnant.