Le soleil se couche sur l’histoire de la peinture. Triomphe de l’image que les Salons de Baudelaire, sans doute. Mais c’est un triomphe au sens où l’entendent les baroques, une pompe funèbre. Si une phénoménologie de la perception vient relayer après coup l’oeuvre de Flaubert, s’ouvrir à elle comme l’un de ses débouchés philosophiques, si l’oeuvre de Flaubert de ce point de vue ne demeure pas sans postérité, c’est une fin en revanche que consacre la réflexion esthétique de Baudelaire. Le règne de l’image s’éteint doucement à l’occident de la littérature. L’image s’enténèbre, cependant que monte cette aria, petite phrase plaintive qui naît tout juste où meurt le nom de Charles Baudelaire. L’air de la pourriture, avec ses charognes mélodieuses, et ces cercueils qui chantent comme des boîtes à musique...
Editeur : Presses Universitaires du Septentrion
Publication : 23 novembre 2020
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + WEB + PDF + ePub]
Contenu(s) : Mobi/Kindle, WEB, PDF, ePub
Protection(s) : Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB), Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)
Taille(s) : 3,74 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB), 1,16 Mo (PDF), 1,66 Mo (ePub)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3643
EAN13 Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + WEB + PDF + ePub] : 9782757427385
EAN13 (papier) : 9782757403662