Palestine, trente ans après la Résurrection du Christ. L’Apôtre Jacques est évêque de Jérusalem mais ne tardera pas à recevoir la couronne de martyr. Nombreux sont encore les Chrétiens ayant connu le Seigneur. Un des principaux personnages de ce roman n’est autre que le célèbre centurion Cornelius, converti par saint Pierre lui-même à Césarée, et dont parlent les Actes des Apôtres. L’Église est dans sa première ferveur de Pentecôte. Les Chrétiens constituent ces communautés fraternelles dont la seule existence est un témoignage ; ils vivent parmi des Juifs et des païens qui les observent et dont les meilleurs vont se joindre à eux. L’amour humain non plus n’est pas banni par l’amour divin ; bien au contraire, il arrive que le premier serve de chemin au second. Mais, pas plus qu’ils n’avaient ménagé le Maître, les ennemis du Christ ne laissent en paix les disciples. On les calomnie, on les persécute, on les met à mort. Et nous assistons à la catastrophe prédite par le Seigneur ; Jérusalem l’infidèle est détruite par Titus, ses pierres elles-mêmes sont dispersées. Écrit par un converti du judaïsme au catholicisme, romancier de talent et historien expert, "Les pierres crieront..." nous introduit au cœur même de l’Église primitive, en en dévoilant les secrets d’efficacité et de rayonnement, les beautés liturgiques, la ferveur spirituelle. Ce livre soutient la comparaison avec les plus célèbres romans historiques de l’antiquité chrétienne, tels "Quo Vadis ?" de Sienkiewicz, ou "Fabiola" du cardinal Wiseman.