Autant Me Sauvayre, veuf, chérit sa fille, Daphné, autant il en veut à son fils, Joël, d’être un cancre et d’avoir de mauvaises fréquentations. Faute de trouver en lui un successeur, l’avoué décide de faire son gendre de son premier clerc, Pierson. Daphné se résigne à un mariage sans amour… Mais survient un nouveau collaborateur de l’étude, et Félicien Duportal est si sympathique à la jeune fille qu’elle lui demande de veiller sur son frère. Elle va néanmoins lutter contre cette attirance insolite, tandis que, de son côté, Félicien s’interdit de courtiser la fille de son patron. Or, Pierson a flairé en Duportal un rival. En vue de l’évincer, il épie sa vie privée et constate ses relations d’amitié avec Joël ; précieuse découverte, car Me Sauvayre se méfie, par principe, des camarades de son fils. Au retour d’une courte absence, l’avoué apprend que des malfaiteurs ont tenté de cambrioler son domicile… Qui peut les avoir renseignés, guidés ? Pierson met en cause Joël, ami du chef de bande, et Duportal, ami de Joël. L’avoué, bouleversé, interroge son fils qui, niant toute participation au forfait, refuse cependant de fournir une preuve susceptible de l’innocenter. Joël a-t-il un secret ? Félicien, soupçonné par Me Sauvayre, peut-il espérer s’unir un jour à Daphné, qu’il aime et qui lui a confessé son amour ? Qui est, au juste, impliqué dans la mystérieuse aventure ? Autant de points obscurs qui s’éclaireront un à un sous le pinceau lumineux de Jean Miroir, dont le roman, « Il suffit d’une étincelle… », ajoute une note nouvelle à sa gamme, déjà riche en situations apparemment inextricables.