Agrégé de lettres, Bernard Valsin séjourne à la Cité Universitaire. Sa maîtresse, Odette, vient de se marier, et par diversion le jeune professeur jette son dévolu sur la première « fille bien » qu’il aperçoit au restaurant international : une Polonaise Térésa Skalska, dont le mari vit actuellement en Argentine. Dans les quarante-huit heures qui suivent leur rencontre, Térésa se donne à Bernard. Mais c’est alors, entre les deux amants, le début d’une longue aventure orageuse que l’auteur nous retrace avec une vigueur, une fièvre et une puissance de suggestion qui dépassent le simple talent littéraire. Du foisonnement d’intrigues et de personnages se dégage une œuvre ample et forte, qui a l’accent même de la vie. Et Bernard et Térésa sont de grandes figures romanesques qu’on n’oublie pas : — elle, dévorée d’amour, tourmentée, soumise à un étrange sentiment de la fatalité, et pourtant d’une générosité sans bornes ; lui, faible et sensuel, partagé entre la chair et la pureté, et conduit par l’égoïsme féroce de l’homme qui a une œuvre à accomplir.