Résumé
En ouverture de ce numéro estival, Benoît Dequen affirme qu’« il est plus important que jamais d’abattre les murs, de décloisonner la cinéphilie, mais aussi la nature des voix qui s’expriment sur et autour du cinéma. » C’est pourquoi 24 images ouvre ses pages d’été au théâtre. Se détournant de la compilation de films tirés de texte dramatique, ce numéro s’intéresse au passage de l’écran à la scène et aux démarches singulières d’hommes et de femmes de théâtre passionnés et inspirés par le 7e art. Le décloisonnement créatif est également mis de l’avant avec un hommage à Seijun, un survol personnel de Ralph Elawani sur le cinéma et la contre-culture à Montréal, un dernier salut à l’acteur Tomás Milián, aussi à l’aise dans la série B que chez Antonioni, et une tragédie théâtrale en 4 chants sur l’histoire de l’art vidéo.
Auteur
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Metteure en scène d'avant-garde, Brigitte Haentjens fréquente l'école de mime de Lecoq, puis immigre en Ontario en 1977. Directrice artistique du Théâtre du Nouvel-Ontario à Sudbury de 1982 à 1990, Brigitte y laisse sa marque avec, entre autres, sa mise en scène de la pièce «Le chien» (1988) de Jean-Marc Dalpé. Arrivée à Montréal, elle assure la direction artistique de la Nouvelle Compagnie Théâtrale (aujourd’hui le Théâtre Denise-Pelletier) jusqu'en 1994, puis fonde sa propre compagnie, Sibyllines. Intéressée par les textes antiques «Électre» (2000) et «Antigone», (2002) de Sophocle - Brigitte Haentjens préfère toutefois les auteurs contemporains - Beckett, Koltès, Müller. Son «Caligula» (1993) d’Albert Camus évoquait la politique contemporaine et l’univers des conseils d’administration de la haute finance. À travers sa lecture subjective des textes, fréquemment marquée par la psychanalyse, elle explore particulièrement les failles secrètes de l’identité féminine, les jeux entre le pouvoir et le sexuel ainsi que la zone où se rejoignent les mythes et l’inconscient.Brigitte Haentjens est lauréate du prestigieux prix Siminovitch Théâtre (mise en scène) 2007. En théâtre, elle a publié plusieurs pièces en collaboration notamment avec Jean Marc Dalpé. En poésie, elle signe le recueil d’éclats de peine.
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Gilles Marsolais est l’un des critiques de cinéma les plus respectés au Québec. Il a fondé, et dirigé pendant quinze ans, le programme de cinéma, au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, à l’Université de Montréal. Il y a créé la formule des « Ateliers de critique cinématographique » qu’il a animés avec passion pendant vingt-cinq ans, et qui ont inspiré une génération de critiques de cinéma. Il est l’auteur de plusieurs essais sur le cinéma, dont L’aventure du cinéma direct revisitée (Les 400 coups, 1997), un incontournable sur le sujet depuis sa première édition (Seghers, 1974). On lui doit aussi Le film sur l’art, l’art et le cinéma : fragments, passages (Triptyque, 2005) et Cinéma québécois. De l’artisanat à l’industrie (Triptyque, 2011). Il a également collaboré au journal Le Devoir pendant de nombreuses années. Toujours actif dans le domaine de la critique de cinéma, il est membre du comité de rédaction de la revue 24 images.
Auteur(s) : André Roy, Gérard Grugeau, Brigitte Haentjens, Marcus Borja, Ralph Elawani, Ariel Esteban Cayer, Apolline Caron-Ottavi, Marc Mercier, Robert Daudelin, Bruno Dequen, Céline Gobert, Gilles Marsolais, Charlotte Selb, Alexandre Fontaine Rousseau, Julien Fonfrède, Michka Saäl
Caractéristiques
Auteur(s) : André Roy, Gérard Grugeau, Brigitte Haentjens, Marcus Borja, Ralph Elawani, Ariel Esteban Cayer, Apolline Caron-Ottavi, Marc Mercier, Robert Daudelin, Bruno Dequen, Céline Gobert, Gilles Marsolais, Charlotte Selb, Alexandre Fontaine Rousseau, Julien Fonfrède, Michka Saäl
Publication : 2 juin 2017
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 5,55 Mo (PDF)
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782924348253