La révolte, l'irritation, et l'indignation à l'égard d'une autorité établie, le refus d'obéissance. Un mouvement de colère aux origines multiples, toujours singulières, chargées d'émotions. La révolte est parfois naïve, et le bon sens l'emporte souvent sur la préméditation. Les révoltés, eux, sont les acteurs de ces évènements fugitifs, des idéalistes meurtris par les vents de la déraison. Par l'abominable suffisance, aussi, de ceux qui les gouvernent. Les révoltes historiquement violentes, confinant à l'horrible, à l'exécrable, ont évolué. Des croquants du XVIe siècle, aux chômeurs fin de siècle, néanmoins une seule et même filiation : le refus du réel qui les ignore superbement.Devoir de mémoire, cet ouvrage a, pour seule vocation, de replacer des évènements dans leur contexte, en faisant des hommes — ces inconnus — les acteurs de l'histoire.