Ma vie : des rêves, des désirs, un inconnu à vouloir atteindre, une frénésie de vivre... Un ordre de choses lourd et contraignant, prison qui remplaçait, qui avait remplacé le désir, la ferveur. Et tu parus un jour, dans ce petit restaurant où j’allais parfois, où tu ne venais jamais... Dans mon isolement, mon vide, ton regard fut une Terre Promise.... la vie se retire ; le sable est nu, mais encore humide de nos étreintes. Tes yeux sont graves et me scrutent, cherchent en moi l’impossible remords, quêtent l’impossible retour... Dans cette fresque intimiste, la saveur aigre-douce de ce fruit que l’on nomme l’amour, perçue avec toute la sensibilité féminine de l’Auteur. Un récit où l’instant est senti comme une pulsation, et qui est un regard intérieur sur les fatalités du bonheur.