L’histoire des Bêtes tueuses fait irrémédiablement penser à l’Enfer de Dante et surtout à son lugubre avertissement : « Vous qui entrez ici, perdez toute espérance ! »

Il est vrai qu’en entreprenant la lecture de ce livre on prend le risque d’admettre que la réalité est loin d’être toujours celle qui nous est enseignée dans les écoles.

Ici, le raisonnable n’a plus sa place !

De nombreux livres se sont penchés sur la Bête du Gévaudan, mais aucun ne s’est attaqué de manière globale aux bêtes assassines qui ont ensanglanté le fil de nos siècles.

Elles furent pourtant nombreuses et ne sévirent pas que dans nos contrées. Il suffit de se référer au long chapitre traitant des lions mangeurs d’hommes d’Afrique pour s’apercevoir que le phénomène est loin de se circonscrire à notre continent et que les animaux meurtriers africains n’ont rien à envier en intelligence machiavélique avec leurs semblables d’Europe.

Lorsque l’auteur de ce livre débuta ses propres recherches, il travailla sans la moindre idée préconçue, se contentant de noter chaque particularité dérangeante ou illogique. La vérité finit par lui sauter aux yeux : les bêtes tueuses n’avaient strictement rien à voir avec tout ce que l’on avait supposé jusqu’à ce jour.

Parti d’une banale saga sanglante exercée par des fauves inconnus, l’auteur s’est retrouvé plongé en plein réalisme fantastique dépassant en épouvante les meilleures nouvelles de science-fiction.