Platon, que la Renaissance ne manque jamais de qualifier de « divin », est l’auteur le plus souvent cité par Rabelais. Découvert, dans les années 1520, au couvent de Fontenay-le-Comte par un jeune François tout aussi helléniste que franciscain, le philosophe grec n’a jamais cessé de prodiguer sa vénérable « authorité » — le plus souvent en son nom — tout au long de la carrière d’écriture du recréateur de Pantagruel. Comment Rabelais a-t-il lu Platon ? Il faut, pour répondre à cette question, ne pas réduire la figure de l’Antiquité aux seuls « beaulx dialogues », mais prendre en considération cette symphonie platonicienne qu’à la suite de Marsile Ficin, les Humanistes pouvaient entendre. Grâce à une telle entente, toute syncrétique, Rabelais fait résonner dans son œuvre une autorité (néo)platonicienne qu’il ne s’agit plus de percevoir comme une simple « source », mais comme un foisonnant intertexte dont la relecture, directe ou indirecte, est une perpétuelle récriture, qui ne cesse de varier entre 1532 et 1552.
Editeur : Librairie Droz
Publication : 1 janvier 2009
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]
Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB
Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)
Taille(s) : 968 ko (ePub), 3,12 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3387, 3643, 3383, 3382, 3080
EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9782600313094
EAN13 (papier) : 9782600013093