Baudelaire était certes le mieux placé pour nous convaincre des tactiques à succès pour le destin littéraire.
Mais ce texte célèbre lui permet quelques piques de vengeance, un état des lieux du métier de la littérature et ce qui l'entoure qui n'ont rien d'inactuel, et un beau portrait socio-critique de l'écrivain.
Les chapitres s'intitulent : des créanciers, des maîtresses, de l'éreintage, du travail journalier et de l'inspiration – une "tendresse toute fraternelle" nous prévient Baudelaire avant de nous délivrer ses leçons d'insolence.
Mais lisez ce passage, sur l'art de la "rature", avec citation de Delacroix: "L'art est une chose si idéale et si fugitive, que les outils ne sont jamais assez propres, ni les moyens assez expéditifs. Il en est de même de la littérature ; – je ne suis donc pas partisan de la rature ; elle trouble le miroir de la pensée."
Baudelaire nous leste notre sac d'une bonne poignée de pareils. Gracq parlait de littérature à l'estomac, c'est là qu'agit le médicament Baudelaire : salutaire.
Editeur : publie.net
Publication : 3 septembre 2012
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + WEB + ePub]
Contenu(s) : Mobi/Kindle, WEB, ePub
Protection(s) : Aucune (Mobi/Kindle), DRM (WEB), Aucune (ePub)
Taille(s) : 1,02 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB), 452 ko (ePub)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3643
EAN13 Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + WEB + ePub] : 9782814503397
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