« Pour cause de Printemps, chronique de la vie de Montbéliard et de la région », n’a d’autres ambitions que celles d’une chronique : essayer de faire revivre une époque complète et bouillonnante — celle de Luther ; — tenter une approche des personnages si dissemblables et souvent, comme tout le monde, contradictoires ; enfin, sans prétendre aux rigueurs d’une étude d’histoire, en dehors des prises de position partisane, s’efforcer de poser des questions de toujours et de partout. La grande question pour une telle entreprise était de rendre présents au lecteur d’aujourd’hui des hommes, des usages et des mœurs d’une époque lointaine. L’auteur y est parvenu : son récit donne l’impression d’une réalité présente tant les détails y sont nombreux, heureux, poétiques concernant les choses, et très spirituelle quand il parle des hommes. C.B.