Le 23 septembre 1984, le gouvernement Français extrade en direction de Madrid trois Basques Espagnols, membres présumés de l’ETA. EuskadiI Ta Askatasuna (ETA) fait à nouveau la une des journaux. Que cache ce sigle à la fois familier et totalement mystérieux ? Le cycle odieux d’un terrorisme incontrôlé, synonyme de violences aveugles et d’attentats, dangereux déstabilisateurs de la jeune démocratie espagnole ou, des procès de Burgos à l’actuelle répression, lutte désespérée d’un nationalisme légitime, bafoué et méconnu ? Présent depuis des millénaires, entre France et Espagne, à cheval sur les Pyrénées, le peuple Basque existe, et le fait Basque avec lui : Charlemagne paya cher en son temps d’avoir voulu le soumettre à Roncevaux. Allant à contre-courant des opinions généralement exprimées, Christian Rudel a pris le parti de nous expliquer le point de vue des nationalistes Basques. Certains ont choisi la lutte armée. Mais d’autres, plus nombreux, empruntent la voie pacifique pour jeter les bases économiques, sociales et culturelles de la future patrie Basque. Une pièce à verser au dossier.