Il ne fait aucun doute que le projet de souveraineté-association du Parti québécois de René Lévesque et de Claude Morin fut et est présentement un échec. Il en est de même pour l’abandon de notre nom originel qui nous coupe de notre passé et se trouve n’être rien d’autre qu’une véritable trahison envers la nation. Pour faire revivre cette flamme nationaliste et s’il doit y avoir une volonté de reconstruction indépendantiste, elle devra s’inscrire dans un retour aux sources historiques et devra s’affranchir de ce qui fut pendant plus de 40 ans l’imposture pseudo-nationaliste péquiste. En revendiquant l’héritage canadien, on évite alors de tomber dans le piège du complexe de la rupture avec l’Histoire nationale, riche de plus de 400 ans et puissant ses racines au Canada de la Nouvelle-France, si ce n’est plus loin encore...Une sérieuse réflexion en découle chez les indépendantistes. Quel genre d’État-nation désirent-ils ? Dans la perspective où votre réponse serait celle d’un État bilingue, pour ne pas dire multilingue et « interculturel » ou « multiculturel » (ce qui est la même chose… subvention publique en moins), je vous suggère de passer outre à la lecture de ce manifeste. Par contre, à ceux et celles qui souhaiteraient voir naître un État national souverain de langue française et de racine européenne en Amérique du Nord, eh bien, je vous invite dès l’instant à l’entamer…