Le malheur est parfois accompagné de quelques étincelles de joie qui, après des années, donnent une saveur plus gaie au souvenir. C’est ce qui explique parfois le petit sourire esquissé sur un visage qui pourtant raconte ou traverse carrément une situation malheureuse.

Le Départ raconte l’expérience douloureuse d’un adolescent surprenant qui a subi un sort pour le moins tragique, mais qui m’a laissé le souvenir d’une nuit inoubliable ainsi que de belles leçons de vie.

L’histoire se passe à Athènes... Un garçon de quinze ans, terrassé par une maladie en phase terminale, vivait la nuit qui était pressentie être sa dernière dans l’un des plus grands hôpitaux de la capitale Grecque. J’ai vécu cette soirée pleine de mélancolie, d’humour et de mauvaise foi parfois, en observant, impuissant, un gamin extrêmement intelligent quitter ce monde avec dignité comme s’il avait vécu de longues années. Personne parmi les plus éminents spécialistes ne pouvait plus rien pour lui : la violence de l'impuissance! Pourtant Pétros souriait et n'en voulait à personne.

Au creux de la mélancolie, grâce à son humour et à son talent de conteur à nul autre pareil, Pétros offrit à son tout dernier auditoire des moments exceptionnels avec des émotions contradictoires et des réactions imprévisibles...