Le mois de septembre touchait à sa fin, et déjà la végétation vigoureuse particulière à la Normandie commençait à prendre ces mélancoliques teintes de l’automne si chères aux poëtes et aux peintres. Le ciel avait cette adorable sérénité des derniers beaux jours qui inspire je ne sais quelle tristesse rêveuse qu’on aime à entretenir en soi.

Sur le versant d’une des gracieuses collines couronnées d’arbres puissans qui entourent la délicieuse vallée de la Durdan, apparaissait l’humble église d’Héricourt, avec son clocher pyramidal ardoisé dont le coq scintillait sous l’éclat des magnifiques splendeurs du soleil couchant.

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIX^e siècle.