Une explosion de sentiments négatifs assaillent Bruno lorsqu'il commence sa cure sans alcool... Dépression, angoisse, colère vont ponctuer ses jours.
« L’alcool est à double tranchant », Bruno Raillard ne le sait que trop bien. Quand le médecin lui révèle l’état de son foie, il prend un choix radical : arrêter l’alcool pendant un mois. Sans rompre définitivement avec ses liens éthyliques étroits, il doit se reconstruire dans une société où l’alcool est omniprésent. Bourré d’incertitudes, contradictoire, anxieux, largué dans un monde qu’il déteste, Bruno décide de passer son permis de conduire, de se lancer dans un projet ambitieux avec des amis, de peut-être même se trouver une femme, de vivre tout simplement, sans « l’aide » de l’alcool, bouée de sauvetage trouée à son manque de confiance et sa timidité maladive. Entre famille, amis, bars, anniversaires, manque de sommeil, il n’attendra qu’une chose : que la nuit tombe enfin…
Un roman poignant sur la réinsertion et la reprise en main d'un jeune homme tombé dans l'alcool.
EXTRAIT Quand j’ai fini la dernière bière, je me suis senti effroyablement triste. J’avais envie d’aller m’en racheter. Mais j’ai fait mon premier effort : j’y suis pas allé. 1,5 litre pour adieu. C’était pas assez. Mais juste de quoi passer la soirée et me réveiller tout frais le lendemain, prêt – plus ou moins – pour affronter une nouvelle période de chasteté. Mais cette fois, il ne s’agissait pas de sexe. Non. Il s’agissait d’une exaltation dont je dépendais nettement plus. Le sexe, je pouvais m’en passer, j’avais jamais été très doué avec les filles… Les périodes de vaches maigres, je connaissais. La larme à l’œil, déjà dégoûté de tout, j’ai éteint la lumière et ai essayé de dormir. Il était un peu plus de vingt-trois heures. La dernière fois que j’ai regardé la montre, il était trois heures du matin. Ça commençait mal.
À PROPOS DE L'AUTEUR ALIOCHA est né en 1991, il a grandi à Corsier, Genève. Dès douze ans, il écrit ses premières chansons, puis des poèmes, des chroniques, des nouvelles, jusqu’à ce roman. C’est grâce a des auteurs comme Bukowski dans Contes De La Folie Ordinaire qu’il a eu l’amour pour la littérature. Malgré les aléas de la vie, l’écriture lui a donné un sens à la sienne.