Un texte profond qui revient sur les événements de l'histoire de la Côte d'Ivoire pour éclairer le présent.
La crise d’Eburni est-elle un cri politique ou social ? Sont-ce là des vers de dépit d’espoir ? Il y a assurément un peu de tout ceci, mais pas que cela. Le texte est dense, profond. Il faut psalmodier les vers de ce recueil pour en percer le mystère. Ce n’est pas un recueil historique, c’est une « histoire poétique ». C’est RÉCENTE HISTOIRE de notre chère Côte d’Ivoire qu’a chantée le poète. Un chant poignant, dont chaque vers traverse la mémoire de ceux qui ont vu et qui savent. C’est un chant puissant, mais pas bruyant, qui relate les aspects les plus sanglants de la crise ivoirienne, un chant réfléchissant… qui projette ses rayons dans le passé, éclaire le présent et s’élance vers l’avant en cherchant un trait d’union, des signes d’unité. Ces mots enchevêtrés parlent clairement… pour ceux qui savent et qui ont vu, ils parlent surtout pour ceux qui ont juste entendu sans voir.
Grobri Bregui revient, avec ses textes poétiques, sur l'histoire sanglante de la Côte d'Ivoire, dans le but de mieux comprendre le passé afin de mieux construire le futur du pays et des générations à venir...
EXTRAIT
Aucune gerbe Ne poussera sur leurs Tombes muettes À chaque lune Un quidam Rappelle la fadaise Cautionne une cause Aucune gerbe d’herbes Ne grandira aux bords De leurs pierres rieuses Les yeux secs S’engloutissent Sous la force du temps Bientôt suivra cet écho Sans manches Nous le savions tous Dieu aussi De cet entrain dont Jubilent les pieds épuisés Mais déterminés
A PROPOS DE L'AUTEUR
Marketeur de formation et spécialiste en fret aérien diplômé de IATA (Canada), Grobri Bregui est bété, originaire de la Côte d’Ivoire. Reconverti en un métier manuel, il exerce aujourd’hui en tant qu’opérateur de production et de cuisson dans l’alimentaire en Belgique son pays d’adoption. Féru de la littérature, surtout de la poésie, son vent de liberté l’emmène à s’inscrire dans les vers libres et devient apprenti des poètes africains. Il utilise la poésie comme un chant de révolte, surtout de liberté Psaumes de la crise d'Eburnie est sa première œuvre.