John O'Sullivan, une ex-star de la boxe, croule sous les dettes et apprend son divorce, il ne peut plus s'approcher de son ex-femme et sa fille et sombre dans l'alcoolisme...
Ex-star de la boxe mondiale, John O'Sullivan croule sous les dettes et doit vendre ses biens pour ne pas se retrouver à la rue. Sur les conseils de son meilleur ami, il s’engage dans l’armée, mais à la suite d'une altercation avec l'un de ses camarades, il est licencié pour tentative de meurtre et placé dans un asile psychiatrique. À sa sortie, il apprend son divorce par le biais de son avocat, mais aussi l’interdiction de s’approcher de son ex-femme, remariée à un richissime avocat, ni de sa fille Lisa qui ne porte plus le nom d'O'Sullivan. Ne pouvant plus combattre pour raisons médicales, n’ayant plus de travail et une vie familiale catastrophique, John plonge dans l’alcool. Néanmoins, il trouve refuge dans un quartier périphérique de Glasgow et devient rapidement un sauveur pour les uns et un ennemi pour les dealers. Après ses déconvenues, la proposition d’emploi de Peggy Sue Lloyd tombe à pic et lui redonne le sourire. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, il reçoit une bonne nouvelle : Il peut recevoir sa fille en droit de visite.
L'histoire d'une remontée étonnante après une descente aux enfers. Suivez le parcours atypique et chaotique de John O'Sullivan !
EXTRAIT
Toujours vêtu de son perfecto en cuir noir craquelé et de santiags fatiguées et décolorées, O'Sullivan se coiffait à la manière du King Elvis, arborant fièrement sa banane ; tout le monde craignait cet homme dont le physique inspirait naturellement le respect et la crainte. Il avait la peau claire, des yeux bleus, rougis par sa consommation effrénée d’alcool.
Pour une raison qui lui échappe, il en vint à rejoindre Glasgow, où il fut hébergé à la maison des pauvres. Assise sur les marches de l'église, Madame Lloyd, âgée de quatre-vingt-deux ans, s'approcha de l'homme.
― Êtes-vous déserteur ? ― Non ! Je suis seul, sans projet et sans maison... ― Êtes-vous Écossais, peut-être de Glasgow ? ― Félicitations, ma reine, n’êtes-vous pas la célébrissime Madame Soleil ? ― Je me présente, Peggy Sue Lloyd.
L'octogénaire raconta sa vie, en précisant qu’elle était propriétaire d’un pub fermé depuis deux ans.
― Que faites-vous ici ? dit John.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jérôme Fouache - J’ai trois passions : ma famille, la boxe et l’écriture. Oui, l’écriture, moi dont les études ont plafonné à la classe de quatrième de collège, moi qui n’intéressais pas les professeurs. Le plus extraordinaire dans mon histoire est que les premiers livres que j’ai lus de ma vie sont ceux issus de mon imagination. Ce dernier livre est un cocktail détonnant composé de réalité et de fiction, mépris et respect, haine et amour. La boxe, c’est encore ce que je connais le mieux pour être dedans depuis mon adolescence. Attention aux âmes sensibles...