C’est à Paul Bodin, l’auteur d’« Une jeune femme », qu’il revenait de présenter ce premier roman de Reine Silbert : "Ce livre écrit par une jeune femme, dit Paul Bodin dans sa préface, vient à son heure, dans la sociologie littéraire, pour illustrer, avec intelligence, la nouveauté du destin féminin, ses perplexités, ses paradoxes, ses excès, ses problèmes... On verra comment Stéphanie s’y prendra pour embrouiller et dénouer sans cesse l’écheveau de ses sentiments compliqués, de ses élans, de ses engouements, de ses caprices, de ses besoins profonds. Ses inexpériences, c’est tout simplement l’expérience de la liberté, et il n’y a rien de plus difficile... Reine Silbert conduit son récit dans un style clair, fluide ; prenant des raccourcis où elle veut et quand elle veut, s’offrant des arrêts brusques, des départs en flèche, imposant un langage direct d’une solide franchise, elle fait preuve d’une bravoure peu commune."