IziBooks IziBooks IziBooks IziBooks

Suivre l’actualité de ce titre (promotion, parution...)

Résumé

On prétend volontiers que la consommation des médicaments anti-dépresseurs est très élevée dans nos sociétés où les individus sont soumis à la solitude et à l’isolement. De là à faire de la dépression un « phénomène de société », il n’y qu’un pas que franchissent aisément ceux qui sont prêts à banaliser la plainte dépressive. Les interrogations qu’entraîne la question ouverte par ce Forum vont bien au-delà. Dans notre culture, c’est à l’individu souverain que renvoient les changements idéologiques portés par la notion de dépression. Mais comment passer de la dépression à la société ? La dépression est-elle une affection de l’esprit ? Et comment la tenir pour un affect archaïque comportant tout le phénomène humain de la vie psychique ? Quel est le rapport de la dépression à la vérité du mélancolique ? Autant d’interrogations argumentées dans ce volume.

Auteur

  • Pierre Fédida (auteur, Collection dirigée par)

    Cet article provient du Dictionnaire des philosophes, sous la dir. de Denis Huisman, 2e édition revue et augmentée, Paris, PUF, 1993.Mise à jour prévue. FEDIDA Pierre, 1934-2002 Psychologue français, né à Lyon. Il fait simultanément des études de philosophie et de psychologie. Agrégé de philosophie en 1962, il est nommé assistant de psychologie à la Faculté des Lettres de Lyon où il enseigne jusqu’en 1967. À cette date, il prend les fonctions de maître-assistant à la Sorbonne (chaire de Mme Favez-Boutonier). À la suite des événements de 1968, il collabore à la création de l’uer Sciences humaines cliniques de l’Université Paris VII où il enseigne depuis. Pierre Fedida est directeur de recherches et professeur titulaire (1979). Formé à la pensée phénoménologique et existentielle, ses premiers travaux sur L’expérience du corps dans la schizophrénie (1958) portent la marque de la fréquentation de Ludwig Binswanger et aussi de ses lectures de Husserl, de Heidegger ainsi que de la psychiatrie de langue allemande. Mais l’engagement d’une pratique psychothérapique auprès de psychotiques (Sanatorium Bellevue, Kreuzlingen) et, ensuite, de jeunes enfants (Centre psycho-pédagogique Claude-Bernard Paris) témoigne de son orientation progressive dans le sens de la psychanalyse freudienne. Pierre Fedida est membre titulaire de l’International psycho-analytical Association et membre titulaire de l’Association psychanalytique de France. Trois orientations majeures dominent son œuvre. La première concerne les questions techniques relatives au corps dans la psychanalyse. Au travers de la clinique des psychoses, des états limites et des affections somatiques, Pierre Fedida cherche à renouveler, de par cette confrontation de la technique psychanalytique aux “ limites ”, l’approche des troubles somatiques. Critique à l’égard des écoles de psychosomatique, il définit une psychopathologie somatique dont la préoccupation est de faire se communiquer psychanalyse et médecine. Cette orientation en appelle complémentairement une autre qui se réfléchit en une problématique du temps et du langage telle qu’elle vient à se découvrir par la cure psychanalytique. Des élaborations métapsychologiques sur l’absence et l’absent conduisent Pierre Fedida à redéfinir l’activité théorique dans la psychanalyse et sa spécificité. Enfin l’attention se trouve sollicitée par la nécessité d’une métapsychologie du transfert et du “ contre-transfert ” sur la base référentielle de la métapsychologie du rêve et du sommeil. L’importance accordée par Pierre Fedida à l’hypocondrie, à la mélancolie et à la dépression se comprend sous ce jour. Pierre Fedida est à l’origine de divers congrès et colloques dont les plus importants sont ceux qui ont porté sur Filiations et généalogies dans les psychoses et en psychosomatique (1979, en collaboration avec J. Guyotat) et sur Génétique clinique et psychopathologie (1981, en collaboration avec J. Guyotat et J.-M. Robert).   l Le concept et la violence, Paris, 1977, “ 10/18 ” ; Corps du vide et espace de séance, Éd. J.-P. Delarge, 1977, coll. “ Corps et Culture ” ; L’absence, Gallimard, 1978 ; Communication et représentation (éd.), puf, 1986 ; Crise et contre-transfert, puf, 1992. Lucette Colin  
  • Philippe Pignarre dirige " Les Empêcheurs de penser en rond ". Il est l'éditeur de Bruno Latour et d'Isabelle Stengers et l'auteur de plusieurs ouvrages.

  • Dominique Lecourt (Collection dirigée par)

    Le travail de Dominique Lecourt se développe comme une réflexion sur les formes contemporaines de l’existence de la pensée scientifique. Cette pensée soulève des questions politiques ("Lyssenko, histoire réelle d’une ‘science prolétarienne’" ; "L’Amérique entre la Bible et Darwin") et éthiques ("Contre la peur" ; "Humain posthumain") qui demandent un effort d’analyse collective ("Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences" ; "Dictionnaire de la pensée médicale") et de pédagogie appropriée (Que sais-je ? "La philosophie des sciences"). A l’horizon de ces ouvrages se trouve un certain lien entre individu et liberté ("Bioéthique et liberté" ; "La science et l’avenir de l’homme"), qui prend à rebours aussi bien l’individualisme égoïste que le moralisme libertaire.

Auteur(s) : Patrice Boyer, Pierre-Henri Castel, Alain Ehrenberg, Pierre Fédida, Frédéric Pellion, Philippe Pignarre

Caractéristiques

Editeur : (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX

Auteur(s) : Patrice Boyer, Pierre-Henri Castel, Alain Ehrenberg, Pierre Fédida, Frédéric Pellion, Philippe Pignarre

Publication : 1 janvier 2000

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : Marquage social (ePub)

Taille(s) : 676 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3312, 3305

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782705926182

Vous aimerez aussi

Les promos du moment

--:-- / --:--