Deux réalités, qui sont mystérieuses seules, et dont la rencontre est nécessairement plus obscure encore, et fascinante… De quel amour s’agit-il ? De tout amour qui soit appétit d’être, de connaître, de conquérir, ou de donner. Et de quelle mort ? De la disparition qu’on pleure ou de celle qu’on oublie ; du crime et du suicide comme du sacrifice. L’amour sous toutes ses formes entretient des liens avec la mort sous tous ses visages. Georges Gargam entend laisser son ampleur à cette vaste matière. Et sa recherche évolue à travers la littérature, la philosophie, la religion. À travers la vie, aussi. Car ses fonctions le placent sur la route des confidences, à l’écoute des drames intérieurs. Il emploiera donc successivement, avec une étonnante souplesse, le langage du critique littéraire, du psychologue et du psychanalyste, du philosophe religieux. Par-dessous les enchantements lyriques ou les constructions spéculatives, par-delà les horreurs du tragique vécu, à l’intérieur des gestes héroïques, bref : dans toutes les expériences d’amour et de mort, il poursuit l’humaine réalité.