Le 23 juillet 1996, aux Jeux Olympiques d’Atlanta, Djamel Bouras est champion olympique de judo, dans la catégorie des moins de soixante-dix-huit kilos. Médaille d’or méritée pour le gamin turbulent de la cité des Vernes, porté par une rage de vaincre que seul un entraînement acharné pouvait canaliser et transcender. Le retour en France est étourdissant : fêtes, intense médiatisation, showbiz, défilés de mode. Grâce à sa détermination, Djamel écarte peu à peu le chant des sirènes et retourne sur les tatamis. C’est là que survient le drame : un contrôle de routine en octobre 1997 le déclare positif à la nandrolone. Un autre combat commence pour Bouras, le plus dur de sa vie, qui ne finira peut-être jamais. Cette tragédie – car qu’y a-t-il de plus tragique pour un champion que d’être « soupçonné » ? – en aurait brisé plus d’un. Mais, porté par sa famille, ses amis et surtout sa foi profonde en Dieu, Djamel Bouras sait que tout combat sincère mène vers la lumière de la vérité et de l’amour. Ce beau récit est celui d’un homme d’aujourd’hui qui, à travers les épreuves, a su trouver le courage et la force nécessaires pour apporter au monde un magnifique message de fraternité et d’espoir.