Quinze ans d’amitié avec James Joyce, une découverte de la France auprès de Max Jacob au monastère de Saint-Benoît-sur-Loire, le dernier chapitre de la saga de Blaise Cendrars, Giorgio de Chirico réglant un duel et Maurice Ravel errant dans la nuit du bois de Boulogne, Max Reinhardt et Gottfried Benn dans la « nuit de cristal » à Berlin, André Malraux depuis le lycée de Meaux jusqu’à ses charges ministérielles... Mémoire brisée, comme une tirelire, comme un portrait : donc, la menue monnaie du souvenir, le puzzle d’une vie. Il s’agit ici de quelques épisodes d’une comédie à la vénitienne, au fil du caprice : l’auteur rend hommage aux généraux espagnols ainsi qu’à Arsène Lupin, on lui scie des côtes, Naples et ses maisons à destination spéciale l’accueillent, le plus fameux des pique-assiette parisiens l’honore de son amitié. A ce bris de mémoire et à cet itinéraire picaresque président, avec d’autres comparses, le Chevalier de Seingalt et les très nobles courtisanes de Carpaccio.