Le 28 octobre 1980, Philippe Maurice, convaincu du meurtre d’un policier au cours d’une “cavale”, est condamné à mort par la cour d’assises de Paris. Le 24 février 1981, au cours d’une tentative d’évasion, il blesse grièvement un gardien à l’aide d’un pistolet. “Une arme avait été remise à Philippe Maurice, dont celui-ci avait fait usage. J’étais la dernière personne, à l’exception des gardiens, les journalistes me l’avaient appris, à avoir pu la lui transmettre. Équation simple en apparence, que le commissaire Leclerc croyait, il me l’avait dit, avoir déjà résolue. Il ne lui restait plus qu’à me faire avouer, et à tenter de découvrir la raison pour laquelle j’avais pu, moi l’avocate de Philippe Maurice, accepter de tenir le rôle qu’il m’attribuait...” Depuis sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis, à quelques semaines de son procès, Brigitte Hemmerlin s’explique enfin.