Décolletés plongeants, quenottes blanches, nattes blondes, petites phrases décapantes, perles de sueur et larmes mêlées sous une pluie de dollars : le tennis féminin, un monde de rêve ? « Le tennis féminin n’est pas la guerre mais... », rectifie Nathalie Tauziat, cinquième joueuse mondiale, qui lève le voile sur un monde sans pitié, qu’elle fréquente depuis quinze ans. Avant de tirer sa révérence, celle qui ouvrit la voie du professionnalisme à la française raconte, avec une sincérité désarmante, le quotidien d’une joueuse de tennis, dans le sillage des vedettes du sport féminin le plus médiatisé de la planète. Au travers d’une foule d’anecdotes et de souvenirs intimes, qui rassemblent — sur une même scène — Evert, Hingis, Graf, Mauresmo, Pierce, Capriati, Kournikova, Davenport et les irrésistibles sœurs Williams, Nathalie démonte et dénonce les mécanismes d’un business florissant, où le côté glamour tend — trop souvent — à occulter la performance sportive.